Matériel de dessin

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Pour partir autour du monde pendant un an, le maître mot c’est l’optimisation. Il n’est donc pas question d’emporter avec moi tout mon matériel à dessin, mes huiles et encore moins mes toiles. Je me suis donc mise en quête du matériel idéal pour réaliser mon carnet de voyage tel que je l’imagine  sans pour autant devoir transporter une valise à roulettes derrière moi. Il s’agit de définir exactement quels sont les outils qui seront indispensables en tenant compte de leur volume et bien sûr des techniques de dessin envisagées.

Pour ma part, j’ai choisi de n’emporter que l’essentiel, à savoir :

  • un carnet de voyage : le format et la qualité du papier sont particulièrement importants, surtout si l’on veut réaliser des aquarelles. J’ai longtemps cherché la perle rare. C’est pourquoi je remercie ma sœur de m’avoir trouvé le carnet parfait. Ce sera donc un carnet Paperblanks Black Maroccan qui a, selon moi, le format idéal en plus d’être particulièrement joli avec ses finitions de style renaissance.
  • des crayons aquarellables  : pour faire aussi bien une petite esquisse rapide qu’une illustration plus complète. L’avantage évident c’est de pouvoir refermer immédiatement mon carnet en randonnée sans risquer de tout abimer mais de pouvoir aussi prendre le temps de réaliser une vraie aquarelle. En m’offrant ces crayons mes amies étaient un peu sceptiques sur leur intérêt réel au cours du voyage mais je pense les avoir convaincues avant même de partir en les submergeant littéralement de messages détaillant mes nombreuses expérimentations. J’emporte donc avec moi des crayons Faber-castell Art Grip plutôt que des aquarelles. Celles-ci, pourtant moins volumineuses me semblent offrir des possibilités plus limitées en terme de texture et présentent un problème de temps de séchage inévitable.
  • des pinceaux à réservoir d’eau : plus pratiques que les pinceaux classiques, la réserve d’eau est intégrée au pinceau qui garde ainsi une humidité constante sans être totalement imbibé d’eau. En balade, cela permet d’avoir de l’eau à portée de main et un pinceau toujours propre sans s’encombrer d’un récipient supplémentaire.
  • une trousse de transport pour crayons : cela a été le plus difficile pour moi. Il me fallait quelque chose d’assez grand pour contenir tous mes crayons et accessoires tout en les protégeant. La trousse de transport derwent a été pour moi une révélation. Chaque crayon est rangé individuellement, ils sont donc très faciles d’accès. Une fois fermée, la trousse est enroulée sur elle même. Elle est assez volumineuse mais je ne risque ni de perdre un crayon au fond de mon sac ni d’être agacée par le bruit constant de mon matériel qui s’entrechoque pendant une randonnée.
  • des feutres noirs : pour les finitions et les textes. J’ai choisi des feutres à l’encre de Chine, résistants à l’eau et permanents qui devraient me permettre de ne pas craindre de catastrophe au passage du pinceau.
  • les indispensables : je prends également avec moi un crayon de papier, une gomme, un taille-crayons, des ciseaux, de la colle et quelques feuilles blanches.

Cette liste me semble assez bien prendre en compte les différents aspects imposés par notre tour du monde tout en m’offrant une palette d’outils et de techniques assez variée pour remplir mon carnet de voyage.

Évidemment ces choix sont personnels, l’aquarelle ou les feutres de couleurs sont d’autres options envisageables avec un volume de bagage restreint. A défaut d’une telle contrainte les seules limites sont celles de l’imagination.

 

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