La date du départ approche doucement, mais personnellement je n’ai pas encore la tête au voyage. C’est sans doute dû au fait qu’Aurore s’occupe de la plupart des choses qu’il y a à faire avant de partir, et que moi je me contente de continuer à travailler, dans un train-train dont je ne suis pas encore sorti.
Évidemment, des indices montrent que ce train-train ne sera très bientôt plus qu’un souvenir. Les « dernière soirée » et les « au revoir » aux amis se multiplient : les insaliens de France et de Navarre, les éragiens, les rockeurs, les collègues, les inclassables, les vieux de la vieille, …
J’ai aussi remarqué que nombre de cartons se remplissaient et disparaissaient, chargés de trésors futiles ou précieux de notre tranquille vie strasbourgeoise. Il faudra que j’en parle à Aurore.
Il faut peut-être que je pense à vérifier si j’ai assez de chaussettes un de ces jours.