De Sydney à Melbourne

L’Australie c’est grand, très grand même et en n’ayant que 3 semaines nous savions que nous ne pourrions pas tout voir. Nous avons donc choisi de faire la route entre Sydney et Melbourne. Ce n’est peut être pas la partie la plus spectaculaire du pays mais en cette saison il y fait bien moins chaud qu’au nord et puis là bas il y a des koalas et des ornithorynques. Ca nous faisait donc tout un tas de bonnes raisons d’aller dans cette direction. Nous n’avons d’ailleurs rencontré presque que des australiens en vacances qui nous ont indiqué plein d’endroits à visiter.

Nous sommes donc allés récupérer Red, notre fidèle destrier de location, pour partir à l’aventure sur les routes australiennes.

Mais Red étant une manuelle nous avons eu besoin d’un petit temps d’adaptation avant de pouvoir nous échapper en toute insouciance… Hé oui penser à embrayer et débrayer ça se perd vite. Il a aussi fallu s’habituer au levier de vitesse à gauche mais bon c’est difficile de se tromper parce que de l’autre côté il y a la portière. Après quelques ratés et quelques secousses nous avons finalement réussi à dompter l’animal et avons quitté tranquillement Sydney.

Par contre comme nous sommes essentiellement allés en Australie pour y voir la faune locale dans son milieu naturel, cet article va avoir tendance à légèrement ressembler à un documentaire animalier. Maintenant que vous êtes prévenus commençons notre récit.

En quittant Sydney nous avons fait une étape à Kiama pour y voir un célèbre Blowhole, qui marchait bien ce jour là :

Nous nous sommes aussi arrêtés à Hyams Beach, pour y voir cette plage dont le sable serait le plus blanc au monde (comment ils mesurent? C’est une bonne question parce que plus blanc que blanc… Bah c’est toujours blanc). Puis nous avons continué jusqu’à Pebbly Beach où nous avons vu nos premiers kangourous sauvages. Enfin sauvages… ils se laissaient caresser par les enfants sur la plage et vaquaient tranquillement à leurs occupations pendant que les touristes comme nous les prenions en photo. Cette fois c’était sûr nous étions bien en Australie.

Nous avons aussi trouvé quelques rochers amusants comme le Camel Rock, un rocher en forme de Chameau avec une silhouette de femme aborigène qui l’appelle. Mais aussi un super rocher avec un trou en forme d’Australie. Au même endroit nous avons retrouvé des copines qui nous avaient un peu manquées. Mais pas de doute, ici comme en Nouvelle-Zélande, les otaries adorent faire la sieste.

Nous avons ensuite atteint Eden. Cette localité se trouve sur le chemin de migration des baleines. Entre septembre et novembre elles passent au large de côtes de la ville au cours de leur long voyage vers l’Antarctique. Longtemps, Eden a été un port très apprécié des chasseurs de baleines. Pour parvenir à leurs fins certains utilisaient même des orques dressés. Il fallait y penser. Heureusement cette époque est révolue et seule la chasse aux photos est désormais admise. Nous avons donc décidé de faire une petite sortie en mer dans l’espoir de voir ces géants des océans et nous n’avons pas été déçus. En quittant le port nous avons été accompagnés par quelques dauphins communs puis après à peine quelques minutes nous avons aperçu une baleine à bosse et son petit, plus loin, d’autres baleines s’amusaient dans les vagues. Si nous espérions voir des baleines nous étions loin de nous attendre à ça. En plus de jouer dans le vagues elles ont fait des superbes bonds hors de l’eau nous offrant un spectacle impressionnant, assez de souvenirs pour toute une vie et des photos exceptionnelles.

A peine remis nous avons repris la route en direction du Gippsland où nous avons encore trouvé des kangourous (on ne se lasse pas de les prendre en photos) et de superbes plages et paysages. Nous avons aussi trouvé un chauve-souritier. Comment ça, ça n’existe pas ? La preuve que si :

Mais surtout nous sommes allés sur Raymond Island, une petite île accessible en à peine quelques minutes de ferry. Un petit groupe de koalas y a été introduit en 1953 pour les protéger de l’extinction. Ça a tellement bien marché qu’au début des années 2000 l’île comptait près de 600 koalas, beaucoup trop pour les ressources en eucalyptus limitées de Raymond Island. Il a donc fallu déplacer certains koalas et désormais seuls 200 individus vivent encore sur l’île. Nous nous sommes donc amusés à chercher les koalas dans les arbres et une chose est sûre nous sommes tombés pile à l’heure de la sieste.

Nous sommes ensuite allés nous promener rapidement dans le Wilson Promontory National Park avant de rejoindre Philip Island. Cette île est très célèbre pour ses manchots pygmées qui y nichent en masse. Nous y avons aussi croisé des oies troupeau de céréopse (oui le nom français des Cape Barren Goose est juste horrible), des pélicans qui attendaient leur déjeuner, des wallabies (les différences avec le kangourou sont subtiles de loin mais de près c’est clairement deux animaux distincts) et encore d’autres koalas! Ces derniers étaient faciles à voir puisque nous avons fait un passage dans un centre de conservation avec des passerelles en hauteur pour admirer ces boules de poils plus facilement. On en a même vu un bouger. Incroyable non?!

Avant de rejoindre Melbourne nous nous sommes arrêtés dans un parc où nous pouvions nourir des kangourous à la main mais aussi rencontrer de plus près certains animaux endémiques. En effet, en Australie de nombreux centres proposent des « close encounter » qui permettent d’en apprendre un peu plus sur certains animaux, d’entrer dans leur enclos et parfois de les caresser. Souvent ce sont des animaux élevés à la main, rescapés après le décès de leur mère (souvent renversée par une voiture) et donc habitués au contact humain. Les fonds supplémentaires récoltés sont en général utilisés pour la protection et la sauvegarde des espèces. Nous y avons donc vu de très près des kangourous, des koalas et même un python.

Après ce programme déjà bien rempli nous avons atteint Melbourne mais nous vous raconterons ça dans un prochain article.

16 commentaires sur “De Sydney à Melbourne

  1. Superbes photos comme d’habitude!!!
    J’adore tous ces animaux et toutes leurs couleurs!!! C’est vrai que le walabi ressemble un peu à un ours en fait ^^

    1. Nous on trouve qu’il a plutôt une tête de rat un peu, mais bon 🙂

  2. Magnifique ! Les couleurs des oiseaux sont impressionnantes, et plusieurs photos sont carrément craquantes!

    1. Oui, pour les animaux, on est clairement un cran au dessus de la NZ!

  3. Voilaaaaa, enfin des kangourous !
    Bon, je dois tout de meme vous avouer que votre documentaire animalier n’est pas si bisounours que cela : apres les jolies images, les calins, les caresses, c’est vraiment violent de terminer sur un steack de kangourou …… Pourquoi pas un steack de koala pendant que vous y etes !
    Bande de sauvages !
    Sinon, mention particuliere pour le Fairywren, que j’ajoute volontiers a ma galerie animaliere (avec mon canardus, evidemment)…..lui, au moins, il ne finira pas en steack !

    1. Ouais mais c’est très bon le steack de kangourou! Et le koala c’est interdit…
      Merci pour le Superb Fairywren (le « Superb » fait parti de son nom, je ne m’auto-congratule pas), contrairement aux koalas il est pas évident du tout à prendre en photo parce qu’il bouge tout le temps!

    1. C’est vrai que c’est vraiment chouette ici. On découvre tous les jours un autre animal ou oiseau qu’on avait pas encore vu et les kangourous et les koalas sont tellement mignons c’est vraiment de superbes vacances.

  4. C’est marrant à l’approche de l’été, Julien a mué et ses cheveux sont tombés (mais pas ses poils j’imagine).
    Très belles photos comme d’habitude ! Nous on ne se lasse pas des photos du Cockatoo 🙂

    1. Et non pas les poils mais heureusement parce qu’il y en aurait plein la voiture.
      Les cockatoo nous font beaucoup rire aussi. Ils sont a peu près aussi malins que les Kéa (on en a vu un soulever le couvercle d’une grosse poubelle pour trouver un truc à manger, ça lui a pris 10 secondes), pas du tout effrayés par les humains et le problème c’est qu’ils sont plus nombreux… C’est comme s’il y avait autant de Kéas que de pigeons en France. En vachement plus joli quand même que les pigeons.

  5. Vous avez un air tellement naturel et détendu sur les dernières photos 😉
    Superbe faune ! Petite question : comment vous identifiez les oiseaux? Vous avez un guide? Papoter avec les locaux?
    Bon le satin bowerbird est carrément flippant avec ces yeux.
    Bisous les loulous

    1. Ouais mais c’est parce qu’on s’entraîne à avoir l’air détendus ça. Et c’est du boulot hein.
      Pour les oiseaux il y a des très bons sites internet pour trouver leur nom. Sinon google images ça marche bien aussi.

  6. Vous avez fait exprès de vous arrêter dans le Territoire de la Baie de Jervis histoire d’être les seuls personnes de la planète à y avoir mis les pieds 🙂

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